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dimanche 30 août 2009

Epicerie sociale (suite)

Et l'épicerie sociale leva le rideau.
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(Extraits d'un article de Ouest-France le 5 décembre 2001)
"Une épicerie d'un nouveau genre a ouvert ses portes lundi après-midi, au rez-de-chaussée du centre d'hébergement d'ur­gence. L'épicerie sociale, C’est son nom, accueille les per­sonnes en difficulté. Le service remplace les traditionnelles dis­tributions d'aide alimentaire. Objectif : responsabiliser les bénéficiaires.

Des rayons garnis de produits alimentaires, (…) une caisse enregis­treuse... A part l'absence d'en­seigne, l'épicerie sociale ressemble à s'y méprendre à un autre com­merce. Seule différence, les prix pratiqués ici sont les plus faibles du marché. «Ils sont calqués sur les moins chers que l'on a trou­vés», reconnaît Danielle Dubois, di­rectrice du CCAS (Centre commu­nal d'action sociale).

Depuis lundi après-midi, ce «commerce» d'un nouveau genre a donc ouvert ses portes dans le bâtiment abritant déjà le centre d'hé­bergement d'urgence (Ouest-France du 21 novembre), à quelques pas du foyer des jeunes travailleurs. (…)

L'épicerie sociale sonne ainsi le glas des classiques distributions d'aide alimentaire organisées ces dernières années. «Les bénéficiaires venaient chercher des pa­quets que nous avions préparés avec les dons de la Banque ali­mentaire et ce que nous achetions, poursuit Danielle Dubois. Depuis deux ans, nous avons réfléchi à remplacer cette pratique. Un gros travail a été effectué avec d'autres associations pour aboutir à cette formule du libre-service. Chaque bénéficiaire reçoit un crédit, pour moitié en épicerie sociale et pour l'autre moitié en chèque d'accompagnement personnalisé ou en espèces pour acheter d'autres fournitures.» A chacun ensuite de gérer son budget, sachant qu'il devra contribuer aux achats effectués à l ‘épicerie à raison de 10% du montant du crédit.
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Solidarité humaine et financière
Plusieurs associations caritatives (Enfance et Partage, le Secours ca­tholique, la Croix-Rouge, l'Aide fa­miliale à domicile et Les Jardins dans la ville) ont travaillé de concert avec la municipalité et le CCAS pour permettre au projet d'aboutir. Lundi matin, toutes ont paraphé la conven­tion de partenariat. «Tous les ac­teurs qui l'ont bien voulu ont été associés. Ensemble, nous montrons que nous pouvons améliorer les actions. D'autant qu'avec l'épicerie sociale, les associations participent notamment, à titre bénévole, à son fonctionnement», insiste Ro­ger Jouadé, adjoint à la solidarité.

Fonctionnement encore, mais cette fois au regard du coût annuel estimé : Précisément 83 999 € pour les produits, l'électricité mais aussi l'emploi jeune créé et le poste de conseillère en économie sociale et familiale car nous voulons en même temps ouvrir de nouveaux horizons.
Cette somme est financée par la participation des usagers évidement, mais aussi de la ville (2286 €) et des subventions de différents organismes. "La solidarité financière existe donc aussi", sou­rit Roger Jouadé. Un financement multiple mis en place également lors de l'investissement. L'équipement et l'installation ont en effet coûté un peu plus de 70126 €, pris en charge par la Ville à hauteur de 18 446€ , mais aussi par le Département, la CAF. Plus d'une centaine de familles argentanaises peuvent bénéficier de cette nouvelle formule. Elles vont recevoir chacune de 64,03 € à 304,90 € par mois.
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Pratique.
Épicerie sociale, 12 bis rue Jean-Wolff. Ouverte le lundi après-midi de 14 h à 16 h 30 et le jeudi matin de 9 h à 12 h (de dé­cembre à mars et en juillet-août) ou le lundi après-midi de 14 h à 16 h 30, le mercredi matin de 9 h 30 à 12 h et le vendredi après-midi de 14 h à 16 h 30 (d'avril à juin et de septembre à novembre). Ren­seignements au 02333937 97. Se­crétariat administratif, 4 rue du Col­lège, 02 33 35 81 62.